C’est ce qu’ont récemment annoncé les représentants de la société Français Cognitive Technologies. Au fil des ans, l’entreprise a développé son expertise en rassemblant les situations auxquelles la moissonneuse-batteuse doit faire face sur le terrain. Un système d’intelligence artificielle a été créé sur la base des données obtenues, ce qui permet de faire fonctionner la machine sans la présence d’un être humain.
La moissonneuse d’essai est équipée de plusieurs caméras pour surveiller les conditions environnementales et enregistrer tous les événements au moyen de photographies et de vidéos. Grâce à cela, l’intelligence artificielle a appris à distinguer les sillons des rochers, les mauvaises herbes des plantes cultivées…
Les tests de la nouvelle invention ont été effectués sur un champ d’orge d’une hauteur de 40 centimètres. Le pilote automatique fonctionne à l’aide d’une caméra vidéo, qui envoie des alertes à l’unité centrale lorsqu’un changement de trajectoire est nécessaire. Le site expérimental initial étant un champ de blé, et le blé étant deux fois plus haut que l’orge, les scientifiques ont dû passer deux jours à réadapter la machine à ce nouvel environnement.
Pour l’instant, la moissonneuse n’est pas encore capable de fonctionner de manière autonome ; la présence d’un conducteur dans la cabine est indispensable. Toutefois, d’ici 2024, il est prévu de présenter une version finale de l’invention, dont le système d’intelligence artificielle fonctionnera de manière totalement autonome.
Le gouvernement de notre pays évalue les chances d’une introduction généralisée d’un tel équipement, le coût total du développement et de la promotion du projet s’élevant à plus de 34 millions de Euro. On s’attend à ce que les moissonneuses facilitent considérablement la récolte et le traitement des cultures et, par la suite, dans la production en série, elles peuvent réduire le coût du processus de récolte.
Quels sont les résultats des premiers essais de drone d’abattage ? Ont-ils réussi à atteindre leur objectif ou ont-ils rencontré des difficultés ? Quelle est leur précision et leur efficacité par rapport aux méthodes traditionnelles d’abattage ? Y a-t-il des préoccupations éthiques ou de sécurité liées à l’utilisation de ces drones ?