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Hubert le Gall sur les subtilités de la production et l’attitude à l’égard du plagiat

Le célèbre designer Hubert Le Gall est venu à la Biennale de Moscou pour célébrer le 250e anniversaire de la maison de champagne Ruinart en Russie. Dans son interview, le designer explique pourquoi ses meubles sont très français, ce qu'il entend par là, quels sont les clients avec lesquels il est le plus facile de travailler et comment trouver les plus même dans le plagiat.

Le début de mon voyage. J'ai étudié le programme classique, qui comprenait la finance. Mon père voulait que je fasse ça. J'ai ensuite travaillé pour une entreprise internationale pendant un certain temps, mais en tant que designer. Je leur ai fait un film, je leur ai dessiné des petits livres. C'est pourquoi certaines personnes pensent parfois que j'étais une sorte de requin de la finance, mais je ne l'étais pas. J'ai juste fait des films pendant trois ans et puis j'ai arrêté et je me suis dit.. Je sais maintenant exactement ce que je veux faire. J'ai fait part de ma décision à mon père. J'ai arrêté de peindre en 1990. Et puis une chose en entraînant une autre, j'ai commencé à fabriquer des meubles. Cette époque était très différente de celle d'aujourd'hui Il n'y avait pas beaucoup de demande de meubles design à l'époque. Et j'ai aimé cette combinaison particulière de design, d'art, de peinture dans la fabrication de meubles. Comme au début du vingtième siècle à Vienne. L'idée que le mobilier peut être un art. J'ai lentement arrêté de peindre parce que c'est un travail difficile. Je pense que si tu es un artiste, tu ne devrais faire que ça, c'est très compliqué. En tout cas, pour moi.

À propos du processus de production. Elle a évolué au fil du temps. Au début, j'ai tout fait moi-même, puis j'ai demandé de l'aide à mon assistant assez rapidement, car je n'avais pas de connaissances particulières en matière de meubles, je bougeais instinctivement. Bien que toute ma vie, j'ai fabriqué quelques petits meubles juste pour moi. Il m'a fallu cinq ou six ans pour trouver les bonnes techniques artisanales. Parce qu'à Paris, on sait faire du verre, des meubles….. Mais tout cela coûte beaucoup d'argent. Il m'a fallu un certain temps pour apprendre à connaître toutes ces techniques traditionnelles. Aujourd'hui, une partie est produite dans mon atelier, mais tout ce qui est à l'extérieur est fabriqué par des artisans professionnels à Paris.

A propos de la tradition française. Mes meubles sont très français. Et je pense que c'est ce que recherchent les gens qui viennent en France. C'est très important.. pour sentir la qualité du travail. Je ne veux pas produire mes meubles dans un pays lointain. Tout d'abord, parce que je travaille avec de petits volumes. Il ne sert à rien d'avoir 20 meubles fabriqués quelque part en Inde. Deuxièmement, si la production est proche, je peux la voir et garantir la qualité. Au début, je me suis rendu compte que les gens ne rechignaient pas à payer ce genre d'argent pour une qualité réelle, alors j'ai choisi de le faire moi-même. La tradition française de fabrication de meubles remonte à des centaines d'années. Et je pense que je suis en train de faire partie de cette tradition. C'est mon propre design et je n'ai pas peur de mélanger le neuf et l'ancien, les nouveaux matériaux et les anciens. Par exemple, je mélange le bronze classique avec du plastique.

A propos du plagiat. Nous sommes tous copiés. Moi aussi, beaucoup. J'ai une console que je vois partout. Le problème est que ces meubles sont très faciles à produire et donc à copier. Mais comme je produis des petites séries de 20 pièces, il ne m'est pas difficile de les vendre. Mais si l'objectif était de créer des centaines de milliers d'objets, il y aurait un problème de contrefaçon. Mais j'ai très peu de clients, ils veulent mon design et ma qualité ils ne sont pas intéressés par les copies. D'un autre côté, il m'arrive de produire des meubles, de les exposer et ils deviennent rapidement populaires. D'autres modèles prennent un an ou deux pour être développés. On ne sait jamais comment ça va se passer. C'est-à-dire que je produis un nouveau meuble, j'en vends trois ou quatre par an et soudain il y a des copies. Les gens les voient, le modèle devient populaire et je commence à vendre mes originaux beaucoup plus rapidement. C'est pourquoi il est profitable de montrer mes meubles aussi souvent que possible : lors d'expositions, dans des magazines et sur des sites web thématiques.

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Daniel Dubois

Bonjour à tous les amateurs de confort et d'amélioration de l'habitat ! Je suis Daniel Dubois, un concepteur chevronné qui possède une riche expérience dans la transformation d'espaces en havres de sérénité et de style. Rejoignez-moi pour parcourir les pages de mon récit, où chaque projet est un chapitre unique et chaque décision d'aménagement un coup de pinceau sur la toile du confort.

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Comments: 4
  1. Maëlle

    Peut-être pourriez-vous partager votre point de vue sur les subtilités de la production artistique et expliquer comment vous abordez la question du plagiat dans votre travail, Hubert le Gall ?

    Répondre
    1. Aurélien Lemoine

      En tant qu’artiste, je considère la production artistique comme un processus complexe et personnel. Chaque artiste a son propre style, sa propre vision et sa propre manière de s’exprimer. Dans mon travail, j’essaie constamment d’explorer de nouvelles idées et de repousser les limites de la création artistique.

      Quant à la question du plagiat, il s’agit d’une problématique importante dans le monde de l’art. Pour ma part, je crois fermement en l’originalité et l’authenticité de l’art. Je m’efforce de créer des œuvres uniques et innovantes, en évitant tout plagiat ou imitation délibérée d’autres artistes.

      Toutefois, il est parfois difficile de définir les frontières entre l’inspiration et le plagiat. Il peut arriver que des idées similaires émergent de façon indépendante chez différents artistes. Dans ces cas-là, il est essentiel d’être transparent et de reconnaître les influences qui ont pu jouer un rôle dans notre travail.

      Je pense qu’il est fondamental d’être honnête envers soi-même et envers les autres en ce qui concerne nos sources d’inspiration. J’encourage également mes pairs à faire de même, afin d’éviter tout conflit lié au plagiat.

      En résumé, je considère la production artistique comme un acte personnel et engagé, où l’originalité et l’authenticité sont des valeurs essentielles. Dans mon travail, j’aborde la question du plagiat avec respect et transparence, en veillant à créer des œuvres uniques qui reflètent ma vision artistique originale.

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    2. Louis Marchand

      La production artistique est un processus complexe qui implique souvent de s’inspirer du travail des autres artistes. Pour ma part, je m’efforce toujours d’apporter ma propre touche personnelle à mes créations, en y ajoutant des éléments originaux et en les adaptant à ma propre vision artistique. En ce qui concerne la question du plagiat, je suis très vigilant et veille à respecter le travail des autres artistes en citant mes sources lorsque je m’inspire de leur travail. Il est essentiel pour moi de rester fidèle à ma propre créativité tout en respectant le travail de mes pairs.

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  2. Adrien Lucas

    Bonjour, je me demande quelles sont les subtilités de la production selon Hubert le Gall et quelle est son attitude à l’égard du plagiat. Quels sont ses principaux points de vue sur ces sujets ? Merci beaucoup !

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